Les Trois Brigands – Didier Puntos (Opéra)
Opéra en 9 scènes, avec prologue et épilogue.
Livret de Gilles Rico d’après Les Trois Brigands de Tomi Ungerer.
Quand le soir enveloppe la forêt de ses ténèbres, d’étranges silhouettes se mêlent aux ombres tortueuses des arbres. Trois hommes, vêtus de longs manteaux et de hauts chapeaux noirs, rôdent comme des spectres dans la nuit. Quand ils paraissent, toute la forêt se tait et se met à trembler. Le premier d’entre eux, dit le Bavard, possède une grande hache rouge. Le deuxième, surnommé le Bougon, arbore un gros soufflet qui crache du poivre irritant. Le troisième, appelé le Bigleux, est armé d’un tromblon plein de munitions. Ce ne sont pas des brigands d’opérette, et encore moins de bande dessinée ! Chaque nuit, ils terrorisent les riches voyageurs, les détroussent puis planquent leur butin dans une caverne. Une vie de crime et de rapine bien réglée, qu’une jeune orpheline égarée s’apprête pourtant à bouleverser…
Le dessinateur alsacien Tomi Ungerer a enchanté des générations d’enfants avec ses albums jeunesse écoulés par milliers dans le monde entier. Fasciné par son œuvre fantasque, l’Opéra national du Rhin a commandé au compositeur Didier Puntos un nouvel opéra de chambre situé dans l’univers de l’un de ses titres phares, Les Trois Brigands (1961). Puisant également dans les autres œuvres et la vie d’Ungerer, son livret prend la forme d’un conte plein de malice, raconté par une drôle de narratrice, et qui se déploie sur scène comme un livre animé. Un spectacle co-signé par Gilles Rico et Jean-Philippe Guilois, interprété avec fougue par les jeunes artistes de l’Opéra Studio et de la Haute école des arts du Rhin (HEAR), à découvrir lors de la tournée régionale de notre « Opéra Volant ».
Ven. 22 nov. 19h
Sam. 23 nov. 15h
Dim. 24 nov. 15h
Ven. 29 nov. 19h
Sam. 30 nov. 15h
En langue française.
Durée : 1h sans entracte.
Tarifs de 6 à 26€.
Conseillé à partir de 6 ans.
La Fondation d’entreprise Société Générale est mécène principal
de l’Opéra Volant. Avec le soutien de Fidelio.
Photo: © Sarah Martinon